Votre formatrice




Comment elle en est arrivée là…

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De l’enfance à l’adolescence


Le sport, le dessin, l’imaginaire.

Au lycée

Elève sérieuse certes…
mais rêvant d’un autre système où on pourrait VRAIMENT écouter les besoins et les envies des étudiants.

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En Allemagne


Croquer la vie à pleines dents, entourée des gens qu’il faut.

Après 8 ans en Allemagne

Sa nièce française, Charline, 3 ans, ne la reconnait pas. C’est le déclic, il faut faire quelque chose.

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Le retour en France


La redécouverte de la langue française… un vrai tsunami d’émotions positives !

Vers un nouveau projet de vie

La naissance de ses 2 enfants lui donne envie d’écrire et d’illustrer des livres.

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Les éditions « Cybellune » voient le jour


… pour les enfants et aussi pour les adultes.

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Elle est la première à clamer que tout écueil mis sur la route de quelqu’un doit être une occasion de continuer différemment… et encore mieux qu’avant.


Après avoir animé de nombreux ateliers aquarelle en présentiel, voici que 2020 et son lot de Covid ont tout arrêté.
C’est donc vers le numérique que je me suis tournée, en essayant de vous transmettre mes connaissances face à la caméra, comme si vous étiez vraiment en face de moi.

si vous préférez lire,

Voici mon Histoire… rien qu’avec des mots.

Je suis née en 1970 en Bourgogne. J’ai pratiqué pas mal de sports en compétition, mais surtout du tennis et du tennis de table, le pic étant la 1re place aux championnats de Bourgogne (à 11 ou 12 ans je ne sais plus trop). J’ai également fait quelques années de piano. Et bien sûr le dessin, beaucoup de dessin… et pas que dans mes cahiers. Faire des études d’art m’a effleurée mais ceci ne faisant pas partie de la culture familiale, cela a vite été réglé.

Au lycée : ma foi, élève sérieuse certes, mais comme je le détestais ce système !!! Attirée par la littérature ? Même pas ! Bien au contraire. Aucun professeur ne m’a donné le déclic pour aimer la langue française et/ou je n’étais pas mûre pour les auteurs qu’on nous imposait. J’aimais l’art plastique et les langues étrangères.

A 20 ans « BTS secrétariat trilingue » en poche, je suis partie vivre en Allemagne. J’ai trouvé un poste d’Assistante Export. J’étais partie pour y rester toute la vie, finalement j’y suis restée 8 ans. 8 ans de challenge et de grands bonheurs avec une bande d’amis formidables. Saviez-vous que, pour les Allemands, tout prétexte est bon pour faire la fête ? Sur l’une des photos, vous me voyez, un verre à la main, pour la « Erntedankfest » (fête des récoltes). Mais il n’y a pas que les récoltes qui sont un prétexte à la fête. En fait toute occasion est prise au vol, même en sortant les poubelles : on croise un voisin, on entame un brin de causette, un autre voisin arrive, puis on a l’idée d’aller chercher une bouteille et on s’installe sur le trottoir pour refaire le monde avec tout le quartier jusqu’à 1h du matin.

J’ai également eu des collègues fantastiques. Mon chef était plus un grand frère pour moi qu’un chef, je le regrette encore aujourd’hui. Il nous organisait des sorties dont les activités soudaient l’équipe de son service Export.

Côté activités là-bas : toujours du piano mais aussi de la planche à voile, du ski de descente, de la moto, du hockey sur gazon en compétition. Peu connu en France, ce sport est national en Allemagne.

Je dessinais toujours et je me suis mise à la peinture. C’est aussi en Allemagne que j’ai commencé à écrire, mais en allemand. Je ne lisais que des livres en allemand, je ne regardais la télé qu’en allemand, je ne comptais qu’en allemand et mes rêves étaient en allemand. Alors quand je rentrais 3 fois par an chez mes parents en Bourgogne, je parlais français avec l’accent allemand et encore… quand je retrouvais mes mots.

Sinon, quelques voyages : la Suisse, l’Autriche, l’Italie, la Sardaigne, la Tunisie (aaaaaah le Sahara!!!), Los Angeles, la Hollande, l’Angleterre, le Danemark, Minorque. Quand on a 20 ans, on met un slip et un maillot de bain dans un sac à dos, on part à l’aéroport de Francfort et on regarde les vols de dernière minute sur le grand tableau des départs. Trente minutes plus tard on est dans l’avion pour 1 semaine de vacances à l’étranger. Quand on a 20 ans, on a cette puissance parfois bienfaitrice de ne se poser que peu de questions.

Au bout de 6 ans en Allemagne, les choses ont commencé à changer. J’avais roulé toute la nuit pour aller passer des vacances chez l’une de mes sœurs à Niort. Arrivée au petit matin, je prenais un café avec elle dans sa cuisine, puis ma nièce de 3 ans est arrivée, la bouille encore endormie, elle m’a regardée, puis a regardé sa mère, puis re-moi, puis re-sa mère et lui a demandé : « maman c’est qui la dame ? ». Dans les 2 ans qui ont suivi, je me suis posé pas mal de questions sur mes priorités, sur ce que je ratais en France et sur ce que j’allais devoir laisser si je quittais l’Allemagne. 2 ans de questionnements auxquels je connaissais déjà la réponse car écrire et illustrer des histoires devenait un projet de plus en plus prégnant et je sentais que ce serait en France que je pourrais le mener à bien. Aussi, à 28 ans, je laissai tout ce que j’avais construit là-bas pour rentrer (en larmes même si c’était le bon choix) dans mon pays natal dont j’avais oublié la langue et un peu la culture.

Et là les amis, j’ai découvert que la langue française était juste ma-gni-fique. Et cette nouvelle approche m’a été possible grâce au recul que j’avais pris. J’ai commencé à écrire en français et ce fut une révélation au niveau de sa structure, de sa sonorité et de toute la rythmique que l’on pouvait lui donner. Aujourd’hui j’encense les auteurs que l’on m’imposait au lycée.

En 2011, après envoyé quelques manuscrits à des éditeurs, dont les réponses furent négatives, et après la naissance de mes 2 enfants, j’ai créé ma propre maison d’Edition, les « Editions Cybellune ». 8 ans plus tard, j’avais 26 titres à mon catalogue et vendu 20 000 livres sur des salons, au niveau local et sans diffuseur (par choix).

2020 : le covid et le confinement sont arrivés et ont fait chuter mon chiffre d’affaires de 90 %. Après quelques jours pour me remettre de ce coup de massue, j’ai analysé, cogité, réfléchi, ressenti et puis finalement je me suis dit : « Tu avais besoin de temps pour réfléchir à ce projet d’ateliers aquarelle en ligne ? Tu en as. Tu as besoin d’un guide ? Laisse faire la vie. » Et ce guide est arrivé, j’ai trouvé mon webmaster qui habite à 2 rues de chez moi… et je ne le connaissais pas. (Quand je vous dis qu’il n’y a pas de hasard dans la vie).

A partir de là tout est allé très vite. Mon webmaster est une perle et sait me mettre en confiance pour que je sois autonome là où je dois l’être. Néanmoins j’ai eu l’impression de passer sous un rouleau compresseur pour apprendre à gérer un site, faire des montages video, communiquer, être présente pour vous qui êtes arrivés nombreux et je vous en remercie ! Depuis ça ne cesse d’augmenter et je foisonne d’idées pour vous faire passer les messages qui me semblent importants. Aujourd’hui je suis fière de cette communauté que nous formons tous ensemble.

Je ne considère pas mon métier comme une tâche mais comme une façon d’être. Il n’y a pas d’horaires ni de vacances car l’on ne peut forcer quelqu’un à être ce qu’il est seulement 35 heures par semaine.


une grande bibliothèque à l'aquarelle

Vous pouvez aller plus loin dans l’univers d’Hélène Valentin
qui va au-delà des ateliers aquarelle.